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5 Vues · 23 jours (mise à jour)

⁣Financier, essayiste et fondateur de L’Institut des Libertés, Charles Gave vient de publier « La Vérité vous rendra libre » (éditions Pierre de Taillac). Dans cet essai, Charles Gave dénonce l’entreprise de destruction des nations menée par « les hommes de Davos ». Un projet technocratique qui vise à transférer les souverainetés locales vers des organisations supranationales et à promouvoir une société de contrôle. Pour le fondateur de l’Institut des Libertés, les hommes de Davos « ont avalé la notion de globalisation » et considèrent que les enjeux auxquels l’humanité fait face ne peuvent être résolus que dans le cadre d’une gouvernance mondiale, la souveraineté de chaque nation constituant une entrave à la résolution des problèmes qui nous menacent. D’après Charles Gave, ces hommes de Davos estiment faire partie d’une élite éclairée et « se sentent absolument appelés par une puissance divine [...] à nous gouverner et à faire ce qui est bon pour nous, même si nous ne sommes pas tout à fait d'accord. » « Ils vivent dans une espèce de monde complètement éthéré, artificiel, ils sont convaincus qu’ils sont les plus malins, les plus brillants, et que grâce à eux le monde va enfin connaître une période de paix et de prospérité remarquable. » Selon Charles Gave, pour asseoir leur emprise sur les individus et la société, les hommes de Davos s’appuient sur le contrôle du logos. Un contrôle qui passe par la mise en place d’une novlangue « où les mots signifient le contraire de ce qu’ils voulaient dire précédemment », afin d’identifier « les déviants » qui n’adhèrent pas à la doxa. « Ils ont remplacé le totalitarisme “dur” par un totalitarisme “mou”, aussi efficace que son ancêtre. [...] Le nettoyage des mal-pensants ne se fait plus par la violence, mais par la dérision et l’exclusion. » Alors que la dette publique française s’élève à plus de 3000 milliards d’euros, que le déficit public s’établit à 5,5% du PIB et que la croissance est atone, Charles Gave pointe aussi la responsabilité des gouvernements qui se sont succédé depuis 30 ans dans la destruction de l’économie. « Il faut des années pour ruiner un pays comme la France, mais quand vous êtes vraiment ruiné, la chute est d'une rapidité… Il va y avoir une baisse du niveau de vie effroyable. Et qui va prendre le plus dans la gueule ? Les petites gens. Ce sont les agriculteurs, ce sont les Gilets Jaunes. Ce sont toujours eux qui dégustent le plus, je trouve ça absolument odieux. » L’auteur de « La Vérité vous rendra libre » se veut pourtant optimiste, considérant que l’effondrement qui se profile sonnera le glas des technocrates qui ont selon lui amené la France au bord de l’abîme. « Il vaut mieux une fin dans l'horreur qu'une horreur sans fin. Nous arrivons à une fin dans l'horreur. Nous allons en prendre plein les tronches, mais nous serons libres. » 📝 Retrouvez les analyses de Charles Gave sur le site de l’Institut des Libertés (IDL) : https://institutdeslibertes.org 🎙 Journaliste : Henri-Michel Thalamy 👉 https://twitter.com/HM_Thalamy 🗞 https://www.epochtimes.fr 00:00 Intro 01:34 Qui sont les hommes de Davos ? 06:14 Les dirigeants français partagent-ils les idées des hommes de Davos ? 09:22 En quoi le contrôle du logos est-il indispensable aux classes dirigeantes ? 13:11 En quoi la Révolution française est-elle la matrice de tous les totalitarismes ? 18:17 Quels sont les points de convergence entre l’extrême gauche et les hommes de Davos ? 24:49 Quels sont les enjeux du règlement numérique européen (DSA) ? 30:20 La police est-elle instrumentalisée par le pouvoir politique ? 33:45 Quels sont les enjeux de l'euro numérique ? 37:36 En quoi assistons-nous à un retour de la morale collective ? 41:16 En quoi la destruction de l’économie française est-elle volontaire ? 43:09 Quel bilan pour Emmanuel Macron et Bruno Le Maire ? 47:18 Comment expliquer le faible niveau d’efficacité de la dépense publique en France ? 50:04 Les ambitions françaises en matière de réindustrialisation sont-elles à la hauteur ? 53:40 En quoi la destruction d’EDF est-elle volontaire ? 57:05 En quoi l’État bafoue-t-il le droit de propriété ? 01:00:14 Un système qui se protège ? 01:02:26 En quoi les critiques envers le libéralisme sont-elles injustifiées ? 01:06:04 En quoi l’euro a-t-il contribué à la destruction de l’économie française ? 01:09:47 La défaite des hommes de Davos est-elle inéluctable ? 01:12:02 En quoi la vérité et la liberté sont-elles liées ? #epochtimesfrance #epoch #charlesgave #idl #interview #entretien #Vérité #Liberté #logos #france #economie #dette #Déficit #euro #croissance #europe #Souveraineté #Énergie #monnaie #Libéralisme #socialisme #État #effondrement #politique #Société #censure #doxa #novlangue #exclusion #davos #edf #macron #lemaire #dsa #totalitarisme #Idéologie #Numérique #morale #Réindustrialisation #destruction #violence #trump #musk #Élite #puissance #monde #projet #gave #nations #gouvernance #Contrôle #chute #agriculteurs #giletsjaunes

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1 Vues · 1 an (mise à jour)

Paul-Antoine Martin est ingénieur, diplômé de CentraleSupélec. Pendant sa carrière, il a exercé des fonctions de cadre dirigeant dans un grand port maritime français.

Profondément marqué par cette expérience, il vient de publier Le clan des seigneurs aux éditions Max Milo. Un ouvrage dans lequel il dénonce les agissements des hauts fonctionnaires, mais aussi des hommes politiques à qui il a eu affaire ces 12 dernières années.

Riche d’anecdotes, le livre de Paul-Antoine Martin dépeint de façon stupéfiante l’état d’esprit et les comportements des membres de la haute fonction publique. Une caste prestigieuse et relativement méconnue qui dispose pourtant d'une influence considérable sur la conduite des affaires de l'État et les politiques menées par nos dirigeants.

Les grands corps « se partagent tous les postes de pouvoir dans l'administration, mais aussi au niveau des entreprises du CAC 40 », souligne l’auteur. « Ils ont les rênes du pouvoir et ils agissent sur le long terme. Ils disposent du temps nécessaire pour influencer le fonctionnement de l’administration et les décisions qui sont prises. »

Véritables maîtres des horloges, les hauts fonctionnaires ont ainsi la capacité d’entraver la mise en place des mesures édictées par le gouvernement. « Cela pose évidemment un problème pour notre démocratie. Ces hauts fonctionnaires, la population ne les connaît pas, à peine sait-elle qu'ils existent. Ils n'ont pas été élus », observe Paul-Antoine Martin.

Amené à côtoyer de nombreux membres de la haute fonction publique pendant sa carrière, l'auteur a notamment été frappé par leur cynisme, leur manque de courage et leur opportunisme ainsi que par le décalage entre les responsabilités confiées à ceux censés incarner l’élite de la nation et leurs véritables capacités : « J'ai vu des gens qui manquent d'innovation, de créativité, de vision et de stratégie, qui manquent de prise sur le réel. Perdant cette prise sur le réel tout en étant dans une position de dirigeant, ils n’avaient plus que la solution du mensonge et de la manipulation. »

Paul-Antoine Martin dénonce également les privilèges et l’impunité dont les hauts fonctionnaires bénéficient ainsi que le mépris qu'ils témoignent envers ceux qui ne font pas partie du sérail : « Ils ne vivent pas dans des conditions qui leur permettent de comprendre les Français et la situation du pays. Le fonctionnement de caste crée le mépris, la distanciation, l'arrogance. Ils se mettent naturellement en position de supériorité. »

« J'ai vu des gens qui n'ont pas de scrupules, pas de remords. Dans un monde où il y a tant de stress, de contraintes, de difficultés, de destructions d'activités, ces gens-là surnagent en permanence, quels que soient leurs résultats. Ils savent pertinemment que si le pays est mis à mal, ils s'effondreront les derniers. C'est absolument tragique », poursuit l’auteur.

Mais les membres de la haute fonction publique dont Paul-Antoine Martin brosse le portrait ne se contentent pas de l'appui de leurs pairs et cherchent à renforcer leur impunité en constituant d’autres réseaux.

« Ça peut être la franc-maçonnerie. J'ai appris qu'il y avait des loges ouvertes uniquement aux hauts fonctionnaires. Ils vont également essayer de circonvenir la presse. Il peut y avoir quelques tentatives avec la justice, je l'ai vu aussi. Ce mode de fonctionnement est emblématique de personnes qui cherchent à être dans une toute-puissance. »

Et Paul-Antoine Martin de conclure : « Il y a urgence à réarmer moralement le pays par des hommes loyaux envers leur nation et capables de voir au-delà d’eux-mêmes. Il en va de notre dignité et de notre souveraineté. Et surtout, il en va de notre liberté. »

00:00 Introduction
01:57 Pourquoi avez-vous témoigné de ce que vous avez vécu au contact de ces hauts fonctionnaires ?
05:50 Qui sont les membres qui composent la très haute fonction publique en France ? Combien sont-ils ?
10:08 Quelle est l’étendue de leur pouvoir ? Quelle est leur influence sur les politiques menées par nos dirigeants ?
19:11 Quelles sont les principales caractéristiques qui résument l’état d’esprit et la psychologie des membres de la haute fonction publique ?
31:07 Dans quelle mesure ces hauts fonctionnaires recourent-ils au mensonge et à la manipulation dans l’exercice de leurs fonctions ?
34:10 Comment s’explique le mépris dont ils font preuve vis-à-vis des Français ?
45:50 Comment les hauts fonctionnaires renforcent-ils leur impunité en développant de nouveaux réseaux comme la franc-maçonnerie ?
49:21 Pourquoi la haute fonction publique fait-elle de plus en plus appel aux cabinets de conseil privés comme McKinsey ?
52:52 Les travers de ces élites ne sont-ils pas le reflet des travers de l’ensemble de la société ? La faillite morale des élites est-elle le symptôme d’une crise plus profonde ?

#Elites #Mensonge #Manipulation #HautsFonctionnaires #FonctionPublique #Caste #PaulAntoineMartin #France #Privilèges #Impunité #Politiques #Etat #Démocratie #Gouvernement

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19 Vues · 1 an (mise à jour)

⁣Diplômée de l’École normale supérieure (Ulm), Ariane Bilheran est philosophe, psychologue clinicienne et docteur en psychopathologie.

Spécialiste de l’étude des manipulations, de la perversion, de la paranoïa et du harcèlement, elle a publié de nombreux ouvrages consacrés à ces thématiques.

Les 24 et 25 septembre 2022, Ariane Bilheran participait à un colloque sur la crise sanitaire organisé à Peyrolles-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

L’objet de ce colloque consistait notamment à proposer une analyse critique des décisions politiques prises pendant la crise ainsi qu’à étudier le rôle de la fraude et de la corruption dans les sphères juridique, philosophique, psychologique, médiatique et scientifique.

Lors de son intervention, Ariane Bilheran a détaillé les modalités d’exercice de la corruption philosophique et psychologique dans le cadre du phénomène totalitaire.

« Le phénomène totalitaire fonctionne à l'idéologie. L’idéologie est une croyance qui n'est ni logique ni ne correspond à la réalité de l'expérience. C'est un discours dogmatique, sectaire auquel on va faire en sorte que les gens adhèrent par la propagande de masse », souligne la philosophe.

Si la fraude et la corruption constituent des instruments sur lesquels l’idéologie doit s’appuyer pour asseoir son emprise sur les individus et la société, Ariane Bilheran observe que l’expansion du phénomène totalitaire requiert également l’adhésion pleine et entière des individus qui y sont confrontés.

Un consentement qui peut notamment être obtenu par la manipulation des émotions et le recours à des mécanismes de répétition grâce au concours des médias.

« Le totalitarisme consiste à faire en sorte que les masses croient un certain discours et règlent leurs comportements par rapport à ce discours. On va veiller à ce que les individus, par l’intermédiaire des médias notamment, n'aient plus accès à leur esprit critique et soient conduits, au nom du bien commun, à commettre des actes qu'ils n'auraient jamais commis en d'autres circonstances », explique l’auteur de l’ouvrage Le Débat interdit.

Pour Ariane Bilheran, le discours proposé aux masses est d’ailleurs voué à évoluer et à investir d’autres champs afin de permettre au pouvoir totalitaire de maintenir son ascendant sur la population.

« Il faut continuer à exciter les foules et à entretenir la peur pour pouvoir obtenir la soumission. Si on fige un seul discours, au bout d'un moment le cerveau humain est fait de telle façon qu'il va commencer à interroger ce discours figé. Il va sortir de la peur, de la sidération et commencer à interroger ce discours qui va lui paraître totalement irrationnel et paradoxal », observe Ariane Bilheran.

« Aujourd'hui, nous voyons apparaître des discours dont la structure et la forme semblent similaires à propos de l’écologie, de l’énergie, de la guerre, etc. Cette structure est la suivante : il y a un danger terrible qui nous menace gravement et qui justifie la mise en place de mesures d’exception qui aliènent nos droits et autorisent le sacrifice d’une partie de la population », ajoute-t-elle.

Si les discours évoluent, la culpabilisation des foules auxquelles ils sont destinés en constitue toujours un élément majeur.

« Nous devenons tous des coupables en puissance, des coupables de consommer de l'énergie, des coupables d’émettre du carbone, des coupables de vivre. Tout ceci fait partie de la logique totalitaire. »

Selon Ariane Bilheran, l’irruption du phénomène totalitaire peut aussi être vu comme le symptôme d’une société malade, qui a depuis longtemps perdu ses valeurs et ses repères.
« Tout ceci est l'indication d'une décadence morale majeure, mais qui vient signer quelque chose qui était déjà là. »

Retrouvez le témoignage intégral d’Ariane Bilheran dans la vidéo.

0:00 Introduction
04:26 Pourquoi le phénomène totalitaire doit-il nécessairement s’appuyer sur la corruption et la fraude pour se déployer ?
12:52 En quoi le phénomène totalitaire actuel diffère-t-il de ceux qui l’ont précédé ?
17:04 L'idéologie transhumaniste sous-tend-elle le phénomène totalitaire moderne ?
22:53 Comment s’explique la passivité des intellectuels confrontés au phénomène totalitaire ?
28:08 L’allègement des mesures sanitaires est-il simplement temporaire ?
32:00 Le langage de nos dirigeants dans le cadre de la crise énergétique est-il similaire à celui qu’ils ont tenu pendant la crise sanitaire ?
35:25 En quoi le phénomène totalitaire est-il « un moment nécessaire » auquel l’humanité serait périodiquement confrontée ?
40:55 Pourquoi notre civilisation ne serait-elle plus viable ?
45:35 Si le moment totalitaire est de toute façon inéluctable, en quoi est-il nécessaire de mener un travail intérieur ?
50:42 Conclusion

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